L'Apothicaire. (Henri LOEVENBRUCK)
Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique, une pièce qu'il avait oubliée... Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel et l'Inquisiteur de France, décide de partir à la recherche de son propre passé, de Paris à Compostelle, jusqu'au mont Sinaï.
Le résumé, la couverture, m'ont attirée et je me suis plongée dans ce pavé avec aussi l'envie de découvrir Henri Loevenbruck, que je n'avais encore jamais lu mais dont j'avais entendu le plus grand bien.
L'histoire nous happe immédiatement et on embarque pour un voyage dans le passé, le temps de quelques 600 pages qui se tournenf toutes seules. Le style est impeccable, particulier car désireux de coller aux expressions de langage et autres façons de parler de l'époque, les personnages sont attachants et l'intrigue est originale et captivante. La vie de l'époque, les vieux métiers, l'apothicairerie, les moeurs et coutumes sont abordés de façon fouillée, un gros travail de recherche et de documentation concernant le Moyen Age rend le tout instructif et jamais ennuyeux. J'ai parfois pensé aux Piliers de la terre de Ken Follett pour le côté religieux et guerres de pouvoir.
Je me suis régalée, et ce jusqu'à la fin très réussie. Un livre passionnant, qui ravira les amateurs du Moyen-Age.
Pourquoi n'ai-je pas lu Henri Loevenbruck plus tôt ? L'histoire ne le dit pas mais une chose est sûre je le lirai à nouveau puisque j'ai acheté trois autres de ses livres, c'est dire si j'ai aimé...
Mon 1er coup de coeur 2012
Un grand merci à Plume Libre et Flammarion pour cette belle lecture.