Le cercle intérieur. (Mari JUNGSTEDT)
Île de Gotland. Une vingtaine d'étudiants s'affairent sur un site archéologique. Lorsque l'une d'entre eux, Martina Flochten, est retrouvée morte. Un meurtre rituel ? L'inspecteur Anders Knutas enquête. Mais il est vite confronté à des questions insolubles. Pourquoi ces marques sur le corps de Martina ? Pourquoi l'a-t-on pendue à un arbre ? D'autant que d'autres actes monstrueux viennent s'ajouter au meurtre : poneys et chevaux sont découverts décapités. Rien ne semble logique dans cette affaire. Knutas doit jongler entre les fausses pistes tandis que d'autres cadavres sont mis au jour.
C'est l'été sur l'île de Gotland, mais l'inspecteur Knutas er son équipe n'ont pas le temps de prendre des vacances. En effet, des chevaux ont été décapités et leur tête est introuvable. Viennent rapidement s'ajouter à ces actes barbares, des meurtres particulièrement horribles car non seulement les victimes ont été vidées de leur sang mais l'assassin pousse l'horreur jusqu'à emporter ce précieux liquide. Les victimes ont-elles été choisies au hasard ? Ont-elles un lien qui les unie? Knutas, Karin et les autres ont fort à faire pour résoudre cette énigme. De son côté Johan Berg, le reporter local, va mener sa propre enquête et tenter de se rapprocher d'Emma, la future mère de son enfant qui ne sait plus très bien si elle veut de lui dans sa vie.
J'ai trouvé ce livre de Mari Jungstedt, bien au dessus des précédents (Celui qu'on ne voit pas et Les ombres silencieuses). Les meurtres sont plus sanglants et l'aspect rituel renforce la noirceur de l'intrigue. on entre également beaucoup plus rapidement dans l'enquête qui n'aboutit que dans les toutes dernières pages. Comme toujours, les enquêteurs doivent concilier vie professionnelle et personnelle et le suspense concernant le devenir de l'un d'entre eux, reste entier à la fin du livre et donne très envie de lire le suivant.
Un très bon moment de lecture gotlandais, sur fond de mythologie nordique.
Merci beaucoup à BOB et aux Editions du Serpent à Plumes pour cette lecture.