Ne les crois pas. (Sebastian FITZEK)
Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l'entend dire: "Ne les crois pas. Quoi qu'ils te disent, ne les crois pas... " Alors qu'il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt... Quoi qu'ils te disent... Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d'en finir. Mais, alors qu'elle s'apprête à passer à l'acte, un de ses collègues vient la chercher pour l'emmener dans une station de radio. Un forcené s'est retranché dans un studio et menace d'abattre un à un ses otages. ... ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu'il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants... Après le succès de Thérapie (L'Archipel, 2008), traduit dans 22 pays et n°1 des ventes outre-Rhin, Sebastian Fitzek s'impose avec Ne les crois pas comme le nouveau prodige du suspense allemand.
Sebastian FITZEK a écrit l'excellent "Thérapie", suspens redoutable que j'avais déjà beaucoup apprécié. C'est donc tout naturellemnt que je me suis ruée sur ce nouveau livre au pitch prometteur, paru depuis peu.
Et encore une fois, j'ai été scotchée !
Difficile de parler de l'histoire sans trop en révéler mais sachez que Sebastian FITZEK nous embarque dans une intrigue bien menée, qui ne nous laisse aucun répit. Les chapitres sont courts et il y a un rebondissemnt à chaque page. On avance à un rythme d'enfer et la fin arrive presque comme un soulagement car on peut enfin souffler...
Un suspense étourdissant, une histoire agréable, le seul petit défaut est la fin que je trouve un peu consensuelle et légèrement tirée par les cheveux mais les fins de bons livres trouvent rarement grâce à mes yeux.