Le bâtard du bois noir. (Hubert de MAXIMY)
Il m'a battu trop fort. Alors je m'en vais. J'reviendrai jamais ! " A cinq ans, Marius avait voulu fuir les gifles du maître, le travail harassant, les sabots trop petits, une enfance terrible. Dur d'être un " bastardou " dans les années 1900, à la ferme du Bois noir, un domaine perdu du Haut-Velay... Pourtant, il avait l'amour rude de sa mère, fille de ferme, celui de Jeanne aussi. Mais voilà, la première cachait le secret de sa naissance et la seconde un amour interdit... Qui s'étonnerait dès lors que, jeune adulte, il s'engage en août 1914, décidé à se faire tuer ? Mais la guerre provoque d'étranges rencontres. Et, si les obus creusent des tombes, ils mettent parfois au jour des secrets de famille...
Il me fallait une pause entre deux polars bien noirs et j'avais envie de verdure. J'ai donc sorti ce roman régional de ma PAL.
Toute la première partie est agréable car nous faisons connaissance avec les différents protagonistes et notamment de Marius "lou Bastardou" qui se jette dans la guerre pour oublier son amour impossible pour Jeanne qu'il croit être sa soeur. Le contraste entre les campagnes paisibles et les tranchées est intéressant. Les forçats de Cayenne dont Marius devient le chef sont eux aussi bien différents des paysans de Haute-Loire. Par contre je n'ai pas du tout aimé la fin complètement invraisemblable et qui arrive comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Une lecture qui aurait pu être agréable mais qui m'a agacée sur la fin.
A noter qu'une suite avec les mêmes personnages est parue : La revanche du Bâtard.